Les 10 bonnes pratiques du manager coach

Imposer sa position hiérarchique tout en aidant ses collaborateurs à donner le meilleur d’eux-mêmes n’est pas chose facile. Tiraillé entre vos objectifs, votre envie d’asseoir une certaine autorité et le désir de soutenir vos équipes et les voir évoluer de manière positive, vous vous sentez peut-être un peu perdu. Si outre-Atlantique, les managers coachs ont le vent en poupe et sont particulièrement bien formés, ce n’est pas forcément le cas dans l’hexagone. Commencez par appliquer ces 10 bonnes pratiques du manager coach. Ce sera déjà un excellent début !

1. Comprendre le rôle du manager coach

À première vue, on pourrait penser que les mots « manager » et « coach » ne peuvent être regroupés sous une seule et même appellation :

  • Le manager est le N+1, le supérieur hiérarchique, celui qui encadre ses équipes et donne des ordres ;
  • Le coach, lui, est un égal, un partenaire, celui qui booste la motivation des salariés et leur donne confiance.

Alors, comment concilier ces deux casquettes ? Dans la théorie, c’est plutôt simple, mais dans la pratique… On attend de vous que vous convainquiez chacun de vos collaborateurs de donner le maximum pour atteindre les objectifs fixés. On attend de vous que votre équipe soit soudée, portée par l’utilisation de tous les talents disponibles.

2. Définir des objectifs SMART

Coacher son équipe, c’est bien. Savoir si les méthodes utilisées sont efficaces, c’est mieux. Pour cela, vous pouvez utiliser l’objectif SMART : 

  • S comme Spécifique ;
  • M comme Mesurable ;
  • A comme Ambitieux ;
  • R comme Réaliste :
  • T comme Temporel.

Les objectifs trop flous comme « améliorer les compétences de X en négociation » sont à bannir. 

Par ailleurs, le coaching ne doit pas être une punition ou un moyen de pression : c’est une source de motivation et d’engagement. Vos collaborateurs doivent donc participer activement à la détermination de ces objectifs.

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3. Lâcher prise sur les objectifs

Whaaaaaat ? Ça semble complètement paradoxal, pourtant c’est une des meilleures pratiques du manager coach. Apprenez à lâcher prise sur vos précieux objectifs et focalisez-vous sur les actions à mener.

Inutile de vous faire un dessin. Après tout, ce n’est pas vous qui allez atteindre l’objectif fixé, mais vos équipes. En retirant toute pression sur ce but ultime, vous pourrez rester calme et serein, concentré sur ce qui compte vraiment : votre rôle de manager coach.

Bon à savoir : Si lâcher prise vous est difficile, pourquoi ne pas tester la méditation de pleine conscience ? Cette discipline de développement personnel est absolument parfaite pour apprendre à prendre du recul sur tout type de situation en vous permettant de vous recentrer et de lâcher prise.

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4. Pratiquer l’écoute active

L’écoute active est sans conteste l’outil numéro 1 de tout bon coach qui se respecte. 

Vous devez savoir observer vos subordonnées, voir ce qui se cache derrière leurs mots, mais également leurs comportements et leurs gestes. Vous devez être capable de poser les bonnes questions et laissez suffisamment de place à vos collaborateurs pour répondre, mais aussi réfléchir et prendre du recul. Vous devez pouvoir reformuler ce qui est dit pour permettre à la communication de rester ouverte et bienveillante.

Ce n’est que comme ça que vous pourrez tisser une relation de confiance avec chacun des membres de votre équipe.

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5. Multiplier les signes de reconnaissance positifs 

Les signes de reconnaissance ou strokes font partie des bonnes pratiques du manager coach. Et pour cause, ce sont de puissants moyens pour motiver vos équipes. 

Oubliez la tendance de certains (mauvais) managers à ne rien dire lorsque le travail est bien fait puisque selon eux, c’est normal ! Au contraire, il est primordial d’encourager, de rassurer vos subordonnés.

À appliquer dès lors qu’une personne a besoin d’un signe d’approbation de sa hiérarchie : un employé tout juste embauché, un collaborateur manquant d’autonomie ou de confiance en lui, un subordonné dont les responsabilités sont engagées dans une situation d’enjeu maximal…

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6. Être généreux en feedback positif

Dans la poursuite logique du point 5, le manager coach se doit également d’être généreux dans son feedback positif. Encouragez, valorisez, remerciez vos équipes lorsqu’elles le méritent ! Ouvrez-vous, sinon, vous risquez de démoraliser vos troupes et sans elles, vous ne serez rien. 

Votre rôle peut être comparé à celui d’une cheerleader (la mini-jupe et les couettes sexy en moins) : vous êtes là pour booster votre team et l’amener à remporter le match (ou plutôt l’objectif fixé).

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7. Recadrer quand c’est nécessaire 

Être positif est primordial, mais lorsque quelque chose ne va pas, ne fonctionne pas comme il se doit, il faut agir. Faire l’autruche ne sied pas à un bon manager coach.

Seulement, voilà, vous devez absolument éviter le traditionnel jeu sans fin des « reproches VS justifications ». Et pour cela, une arme infaillible (ou presque) : le recadrage constructif qui fait la part belle aux solutions, aux mesures à prendre pour se rapprocher de l’objectif. 

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8. Impliquer les équipes dans la réflexion stratégique

Qui mieux que ceux qui sont sur le terrain pour prendre des décisions pertinentes ? Halte à la bureaucratie et ses process farfelus et impossibles à mettre en place ! 

De temps en temps, organisez un séminaire avec vos collaborateurs sur la stratégie à tenir selon eux. Vous seriez surpris de voir les idées qui peuvent surgir. Par ailleurs, en étant impliqués davantage, pris en considération, vos subordonnés se sentiront bien plus valorisés par leur hiérarchie. Boost de motivation et d’engagement garanti !

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9. Refuser les problèmes sans idées de solution

Dans votre carrière de manager coach, vous devrez forcément faire face à un collaborateur mécontent, capable d’argumenter pendant des heures sur l’impossibilité d’atteindre les objectifs fixés. 

Cadrez donc tout de suite ce genre de comportements en demandant à vos subordonnés de venir vous voir UNIQUEMENT s’ils ont réfléchi à des solutions pour régler ou contourner cette situation problématique. 

Vous êtes en effet là pour aider vos équipes à trouver un plan d’action efficace. 

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10. Permettre à ses meilleurs collaborateurs d’évoluer

Vous avez envie de garder vos meilleurs éléments dans votre service et c’est humain. Pourtant, une des bonnes pratiques du manager coach est aussi celle de développer les talents de chacun et surtout, de les mettre en valeur pour qu’ils puissent évoluer. 

Alors, ne les retenez pas, ne les cachez pas, ne les gâchez pas ! Ce sont vos alliés, quelle que soit leur position dans l’entreprise.

Être un bon manager coach n’est pas si simple : il faut savoir s’éloigner du rôle strict du N+1 pour apporter de l’empathie à vos relations sans perdre de vue le principal. Et vous, à quelles difficultés vous retrouvez-vous confronté ? Qu’avez-vous mis en place ? Partagez vos expériences et vos conseils dans les commentaires !