Que vous envisagiez une reconversion professionnelle ou que vous débutiez votre vie active, vous vous intéressez au métier de sophrologue. Sur Zen-People, nous ne pouvons que comprendre votre attirance pour ce job si passionnant, si enrichissant, si épanouissant. Et cela tombe plutôt bien puisque les Français sont de plus en plus friands de ce type de médecine douce.
Le bien-être et le développement personnel ont le vent en poupe et la sophrologie est une des premières pratiques à en profiter pleinement. Alors, quelles sont les missions du sophrologue ? Quelle formation doit-on suivre pour devenir sophrologue et quelles sont les qualités indispensables pour être un bon thérapeute ? Toutes les réponses dans cet article.
Les missions du sophrologue
Si vous avez déjà suivi plusieurs séances de sophrologie, vous connaissez le déroulé d’un rendez-vous et les outils utilisés par le praticien : exercices de relaxation et de respiration, méditation, visualisation, etc. Si ce n’est pas le cas, nous ne pouvons que vous encourager à réserver plusieurs consultations ou à tester une séance enregistrée.
Mais saviez-vous que les domaines d’application de la sophrologie sont extrêmement diversifiés ? Eh oui, cette approche psychocorporelle inventée par Alfonso Caycedo s’adapte à bon nombre de thématiques et peut aussi bien être réalisée dans le cadre de séances collectives qu’individuelles.
Voici quelques-unes des indications de la sophrologie :
- Gestion du stress et des émotions ;
- Insomnies et autres troubles du sommeil ;
- Confiance en soi ;
- Troubles du Comportement Alimentaire (TCA) ;
- Perte de poids ;
- Arrêt du tabac ;
- Concentration et mémorisation ;
- Performances sportives ;
- Préparation à l’accouchement ;
- Accompagnement face à certaines situations (entretiens, examens, deuil, etc.) ;
- Et bien plus encore…
Mais attention : dans tous les cas, la sophrologie ne se substitue jamais à un avis ou un traitement médical ordonné par un professionnel de santé.
Les qualités requises pour devenir sophrologue
Avant de devenir sophrologue, mieux vaut vous assurer que vous possédez toutes les qualités requises pour exercer brillamment ce métier et surtout, pour vous épanouir !
Tout d’abord, sachez qu’il n’existe pas de profil type de sophrologue. En effet, la plupart des praticiens viennent d’environnements professionnels très variés et ne se limitent pas au seul domaine de la santé. De même, l’âge n’a aucune incidence sur votre future réussite. On peut tout à fait devenir sophrologue à 20 ans, 30 ans, 40 ans ou même 50 ans.
Le plus important réside dans vos qualités et votre vision du métier. Vous devez ainsi :
- Avoir envie d’aider et d’accompagner les autres ;
- Être à l’écoute ;
- Faire preuve d’empathie ;
- Posséder un excellent relationnel ;
- Être bienveillant ;
- Être respectueux et tolérant…
Bien qu’il soit possible de pratiquer en tant que salarié, la plupart des sophrologues sont à leur compte : ce sont des indépendants. Et à ce titre, pour réussir à vivre de cette activité, mieux vaut avoir certaines qualités comme :
- La détermination ;
- La curiosité ;
- La rigueur ;
- Le professionnalisme…
Et si vos précédentes expériences vous ont appris quelques notions de communication, de comptabilité ou de prospection commerciale, c’est un beau plus !
Les formations et diplômes pour devenir sophrologue
À l’heure actuelle, le métier de sophrologue n’est pas réglementé en France. Par conséquent, aucun diplôme de sophrologue n’existe dans l’hexagone.
Théoriquement, il est donc possible pour n’importe qui de s’installer en tant que thérapeute sans avoir fait de formation ou validé un diplôme. Toutefois attention : ce métier est une profession à part entière qui nécessite d’avoir suivi un cursus adapté ! Sans cet apprentissage, il vous sera très difficile, voire impossible, d’accompagner vos clients. Par conséquent, se former pour être sophrologue est indispensable.
Vous trouverez sur le net une pléthore d’écoles pour devenir sophrologue, mais toutes ne se valent pas. Pour faire votre choix, vous pouvez d’ores et déjà vous appuyer sur le programme proposé et la certification obtenue à l’issue de la formation.
Idéalement, tout programme de moins de 300 heures devra être éliminé de votre liste. Quant à la certification, sachez qu’il existe à présent un titre RNCP, c’est-à-dire reconnu par l’État Français, spécialement dédié au métier de sophrologue. Assurez-vous donc que la formation vous permet de valider ce titre.
Enfin, les formations en e-learning peuvent être intéressantes si vous ne pouvez pas vous déplacer ou si vous souhaitez vous reconvertir sans abandonner votre poste actuel. À condition qu’elles soient sérieuses, qu’elles imposent plusieurs stages en présentiel et surtout, qu’elles permettent d’obtenir le titre RNCP de sophrologue certifié !
Bon à savoir : Si la formation que vous avez sélectionnée vous permet de valider un titre RNCP, il est possible de bénéficier d’une prise en charge au titre de la formation professionnelle et de la validation des acquis de l’expérience (VAE).
L’administratif est le cauchemar de bon nombre d’entrepreneurs. Mais rassurez-vous, en tant que futur sophrologue, il est heureusement très facile d’avoir son précieux numéro de SIRET.
Bien qu’il existe de multiples statuts juridiques en France, la plupart des praticiens en développement personnel optent généralement pour l’auto-entreprise.
Et pour cause, cette forme juridique a de nombreux avantages :
- une création en ligne réalisée en quelques minutes (montre en main !) ;
- une comptabilité réduite à tenir un journal des encaissements (aka une feuille Excel) ;
- des charges sociales proportionnelles à votre chiffre d’affaires (c’est-à-dire que si vous ne gagnez rien pendant un mois, vous n’aurez rien à débourser à l’URSSAF).
Quant à ses petits défauts, ils sont minimes :
- le plafond de CA limité à 72 500 € (ça vous laisse de la marge) ;
- l’impossibilité de déduire des charges (salaires, loyer du local, etc.) ;
- l’absence de protection de votre patrimoine (si votre entreprise a des dettes, les créanciers ont le droit de se servir dans vos biens personnels).
Bon à savoir : Attention si vous envisagez de lancer votre activité de sophrologue en même temps que votre emploi actuel ! En effet, l’auto-entrepreneuriat n’est pas compatible avec certains statuts comme celui de fonctionnaire par exemple.
Toutes les démarches administratives sont réalisables en ligne sur le site Autoentrepreneur de l’URSSAF. https://www.autoentrepreneur.urssaf.fr/portail/accueil.html Une fois effectuées, vous recevrez votre numéro de SIRET sous quelques semaines.
Bon à savoir : Si vous êtes éligible à l’ACRE (aide à la création ou à la reprise d’une entreprise), pensez à en faire la demande à ce moment.
Le salaire du sophrologue
Le salaire d’un sophrologue dépend de nombreux critères : statut juridique (salarié ou libéral), expérience, spécialisation, niveau de clientèle, notoriété… Difficile donc de vous donner un chiffre !
Bon à savoir : En tant que novice, pensez à prévoir une période de latence au lancement de votre activité, le temps que le bouche-à-oreille et votre plan de communication fassent leurs effets. Généralement, il faut compter deux ans, mais ce délai peut être très fortement réduit si vous vous inscrivez sur la plateforme zen-people et la visibilité incroyable qu’elle peut procurer !
Les évolutions de carrière possibles du sophrologue
À moyen ou long terme, le sophrologue peut monter son propre centre de bien-être avec d’autres praticiens de développement personnel ou s’orienter vers la formation d’autres sophrologues.
Quelques liens qui pourraient vous être utiles
Pour terminer, voici quelques liens qui devraient vous intéresser si vous souhaitez toujours devenir sophrologue :
- L’Institut de Formation à la Sophrologie (formation en présentiel)
- École Française de Sophrothérapie (formation à distance)
- Fédération Française des Écoles de Sophrologie Caycédienne
- La chambre syndicale de la sophrologie