Lundi 11 mai ont sonné les cloches de la fin des vacances… euh du confinement… et avec elles, de la rentrée des classes. Enfin, à tâtons et pas pour tous ! Dans un premier temps, seuls les écoliers de grande section, CP et CM2 étaient invités à reprendre le chemin de l’école et par classe très réduite afin de respecter la distanciation sociale. Puis, lundi 18 mai, ce fut au tour des collégiens… pour 7% d’entre eux. Un protocole de reprise échelonné sur plusieurs semaines, dont les lycéens sont pour l’instant exclus, et offrant une large souplesse locale afin que chaque maire et chaque école décident d’ouvrir ou non en fonction de leurs réalités.
Selon le Ministre de l’Education Nationale, environ 1,5 million d’enfants et collégiens auraient pu reprendre l’école à la sortie du confinement, soit seulement 20% des élèves et à tiers temps. Sur cette petite poignée, il faut encore décompter ceux dont les parents et/ou les professeurs, inquiets, refusent de prendre le risque de les envoyer en classe pour les premiers, de faire classe pour les seconds. Alors, tous ces autres jeunes, qui pour quelques millions n’auront ni le droit ni la chance de ressortir leurs cartables avant la (vraie) rentrée de septembre, ils devront continuer l’école à la maison… avec papa et maman dans le meilleur (ou le pire) des cas.
Assignées à domicile depuis 2 mois, toutes les familles vivent une situation extra-ordinaire avec de surcroît une maximisation des contraintes pour tous (ré)unis sous le même toit. Alors, forcément, de la perte de repères pour chacun, on arrive en quelques pas (dans la seule pièce commune) à la perte de patience des petits comme des grands et dans tous les domaines, école inclue ! Trop de tout… tous craquent… et décrochent !
Début mai, les élèves décrocheurs étaient estimés à 5% selon le ministère, peu si on en croit (vraiment) les chiffres mais déjà trop pour les laisser sur le bord du chemin de l’école.
Malgré une disponibilité des parents plus ou moins grande selon les foyers et les milieux sociaux, et une télé école plurielle (devoirs via la poste ou le numérique, visio élèves-professeur, programmes TV La Maison Lumni), tous les enfants et adolescents, même les plus assidus, souffrent de cette éducation à distance forcée et trop faiblement incarnée. En perdant le contact avec leurs professeurs et l’apprentissage avec leurs camarades, la démotivation gagne du terrain, un peu plus chaque jour. Au profit des écrans qui eux sont nombreux (tv, téléphone, ordinateur, ipad) et bien là, tous à portée de main !
Du côté des parents, déjà assaillis par le télétravail, la cuisine, le ménage y tutti… l’école, plus qu’une corvée, s’apparente à un lourd fardeau responsabilisant. Une charge de plus dans un emploi du temps compressé et avec en super bonus : le stress contre-productif d’échouer.
Alors voilà… enfants, adolescents et parents lâchent de plus en plus la bride des devoirs jusqu’à l’arrêt en warning de toute la famille sur la bande d’arrêt d’urgence.
Parents : rebondissez & demandez de l’aide !
Les parents déjà sous l’eau, à boire la tasse, se voient jeter dans le grand bain de l’école sans aucune maîtrise du 400m 4 nages ! Résultat, malgré toute leur bonne volonté, ils perdent pied, en apnée, submergés par un double sentiment de culpabilité : ne pas Etre et ne pas Avoir. Ne pas Avoir assez de temps pour faire l’école et ne pas Etre au niveau du professeur.
Et de la réussite à être un bon prof dépend la réussite de leur enfant ou adolescent. Alors CQFD : la montée de pression du parent face à la peur du double échec l’oppresse et le paralyse dans l’accomplissement de la tâche scolaire. Le climat parent/prof-élève/enfant, lourd et orageux à la maison, devient donc peu propice à un enseignement de qualité voire à un enseignement tout court.
Alors, en cette période intermédiaire de déconfinement, pour aider les parents à mettre un coup de pied au fond de la piscine, le recours à des pratiques de développement personnel tels le yoga, la sophrologie, l’hypnose ou le shiatsu, peut s’avérer précieux.
Pour remonter à la surface, Laetitia Bredon, sophrologue, préconise tout d’abord le lâcher prise au moyen d’un simple exercice respiratoire de cohérence cardiaque. En accédant à une détente corporelle, l’adulte parviendra à relâcher sa pression de super-prof.
Pour aller un peu plus loin, un exercice de visualisation d’un moment heureux et privilégié avec son enfant/ado aidera le parent à prendre conscience qu’il fait du mieux qu’il peut et même que… parfois, c’est bien ! Ancrer le positif dans le corps permet d’en expulser le négatif. La visualisation positive facilitera également la dissociation des rôles parent/professeur en faisant tomber cette culpabilité en cascade « je suis un mauvais parent car je suis un mauvais professeur ».
Pour porter efficacement leurs fruits, ces exercices doivent être répétés 5 minutes minimum par jour. De la rigueur quotidienne est exigée, comme avec vos enfants 😉
Mais alors, avec eux, comment parvenir à limiter la casse, le temps d’écrans en tout genre et de bullage léthargique ? Comment réveiller leur implication scolaire et optimiser leur sérénité d’ici le vrai retour à l’école en septembre ?
Les ressorts de la motivation et du décrochage ne sont pas les mêmes en primaire, au collège et au lycée. Selon l’âge, les problématiques diffèrent.
Comment aider votre enfant à raccrocher les wagons en primaire ?
Un enfant, quel que soit son caractère et son degré d’autonomie, a besoin d’un cadre et d’être guidé pour avancer, pour apprendre. Or les petits, déjà privés de la classe et de leur relation avec la maîtresse, le sont aussi de l’école en visio quasi impossible à mener à leur âge. L’encadrement scolaire se fait alors au moyen impersonnel et très indirect d’e-devoirs envoyés aux parents qui, faute de temps, traitent bon an mal an les différents mails s’ils n’ont pas déjà jeté l’éponge. L’enfant, lui, est donc exclu de tout échange et repères scolaires.
Il se retrouve confiné face à lui-même, sans cadre ni réfèrent : plus de classe, plus de camarades, plus de maîtresse et même plus de tableau ! L’école devient alors une abstraction qui crée en lui manque de confiance et peurs allant crescendo. La peur de l’inconnu mute en une peur de ne pas y arriver. Et plus l’enfant perd confiance en lui, plus il appréhendera le regard de ses camarades et de sa maîtresse lors du retour à la vraie école. Alors, pour minimiser le risque, déclarer forfait peut devenir LA solution salvatrice, SA solution protectrice.
Pour apaiser les tensions et gérer les émotions (angoisses, peurs, frustrations) de l’enfant décrocheur, Laetitia Bredon propose différents ateliers de sophrologie, en présence des parents et souvent avec eux :
- Souffler dans une paille afin que l’expiration soit plus longue que l’inspiration. Allonger le souffle habituel permet à l’enfant de se recentrer sur soi, se reconnecter à son corps en lui apportant calme et détente.
- L’exercice ludique du polichinelle pour une connexion pleine à ses énergies : l’enfant ET le parent relâchent ensemble leur corps, tous leurs muscles, en sautillant ; puis chacun observe et décrit ce qu’il s’y passe (battement du cœur, fourmillements dans les jambes). Cette mise en mouvement permet à l’enfant de décharger son trop plein d’émotions et d’énergies tout en prenant conscience de son corps, des sensations qu’il manifeste.
- La visualisation positive pour aider à retrouver une motivation : le thérapeute amène l’enfant dans un conte et lui fait vivre une situation source de bonheur pour lui (un costume/rôle de princesse, une danse spécifique etc.). Puis, petit à petit, il projette l’enfant dans une situation scolaire future, en lui faisant voir ce qu’il va y gagner. Ainsi, en quelques séances, l’enfant parvient à changer sa vision des devoirs, de la corvée déplaisante, ils sont peu à peu associés à du gain positif.
Nos 4 conseils d’accompagnement, des techniques simples à appliquer avec votre enfant en cette période intermédiaire de déconfinement :
1/ Cessez de vouloir à tout prix avancer dans le programme
Continuez à réviser les acquis et gardez un rythme de travail jusqu’à l’été.N’insistez pas trop sur les nouveautés qui seront reprises à la rentrée afin d’éviter que votre enfant se braque s’il ne comprend pas. Dites-vous bien que tous les enfants, et même le monde entier, sont au ralenti. Donc pas d’inquiétude : si votre enfant a décroché, il n’est pas le seul !
2/ La motivation à l’école se trouve aussi au-delà de l’école
Trouvez un terrain extra-scolaire qui intéresse votre enfant. Pour cela, encouragez-le à développer une compétence particulière, quelque chose qu’il aime faire, même s’il s’agit de jeux de cap et d’épée ! Avec lui, créez un dessin sur ce thème plaisir, en y insérant l’objet de l’enseignement (des terminaisons de conjugaison, des tables de multiplication). Cela permet à votre enfant de rester dans son imaginaire. Comme par magie, en mêlant ce qui l’aime à l’apprentissage, le blocage scolaire pourrait bien disparaître.
3/ Réinventez les cours sous forme de jeu
Le jeu de rôle : c’est lui le professeur et il doit vous expliquer la leçon.
Créer des fiches visuelles et colorées à la main peut aussi donner envie d’apprendre.
4/ Soyez attentif à ses émotions de tristesse et d’ennui
En cette période anxiogène, veiller à lui parler et le rassurer… souvent, et parfois tout simplement en faisant un miroir de ses mots (par exemple : “ah tu es triste de ne pas voir tes amis… je comprends, moi aussi je le serai à ta place”).
Enfin, ne soyez pas trop dur avec vous-même.… Faire école est un métier, créer des jeux pour faciliter l’apprentissage plaisir de votre enfant exige de la patience et du temps or la gestion du télétravail, de la maison et de toute la famille en demande beaucoup aussi. A l’impossible, nul n’est tenu. Si pas le temps pour les devoirs ce soir, c’est pas si grave ! Privilégiez et entretenez un lien de qualité avec votre enfant, à travers des compétences transversales telle que la préparation ensemble du dîner sous forme de cours de cuisine.
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Et avec votre ado, collégien ou lycéen, que faire ?
Sur un adolescent faiblement stimulé et peu assidu, le confinement a fait des ravages. Plus aucune sourdine au fameux « Pourquoi faire mes devoirs ? Pourquoi c’est nécessaire de bien travailler ? », ni de limite à l’utilisation facile, quasi légitime, des écrans multiples (tv, console, jeux en réseaux ou encore réseaux sociaux). Sans repères lui aussi, et surtout lui, il s’est replié à mesure que les journées confinées se sont multipliées. Sa bulle virtuelle si douillette a grossi grossi… pour finir par occuper tout son espace. Et la crise sanitaire lui donne raison.
L’extérieur étant (encore) source de danger, seul le cocon intérieur fait sens. Alors, l’antre de l’ado se fait de plus en plus profond et sombre… loin, très loin du monde réel. Et, si une instance majeure venait à lui rappeler quelques contraintes, notamment scolaires, sa réponse est toute trouvée : « Mais quel intérêt ?! C’est quoi hein aujourd’hui le monde réel ? », et parfois même sans appel : « De toute manière, on va tous mourir ! » Alors, évidemment, les devoirs à distance à rendre une fois sur deux… ô que c’est bien futile pour ne pas dire inutile ! Les visios sont un peu plus suivis car il y a écran donc possibilité de voir les « autres », alors l’effort est consenti. Mais à la longue, l’hyper concentration qu’exige ce dispositif fatigue plus qu’il ne stimule. Ajoutons à cela l’annonce ministérielle selon laquelle les notes ne compteraient pas pendant cette période, et là c’est la démotivation totale ! Avec elle, le concept de l’école à la maison mute rapidement en vacances à la maison.
L’impact de ce décrochage fluctue d’un adolescent à l’autre selon son cadre familial, social, ses facilités cognitives et son assiduité initiale. Les feignants malins font plus que jamais l’école buissonnière (mais sans buissons) et s’en sortent clopin-clopant, là où pour les élèves en vraies difficultés scolaires, le fossé du retard se creuse dangereusement.
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Le recours à la sophrologie sur l’adolescent qui décroche
Cet accompagnement agit efficacement de la simple visualisation du soleil, du ressenti de sa chaleur pour faire le plein d’énergies boostantes, à la visualisation d’une situation déjà vécue, de succès, tel un championnat sportif où l’adolescent a retiré plaisir à participer et fierté à gagner.
Le thérapeute lui fait alors revivre tout ce qu’il a aimé et ressenti de bon à travers cette réussite mais aussi comment il y est parvenu : en travaillant dur, en écoutant son coach etc. Il s’agit ici de lui faire prendre conscience qu’en réussissant telle chose par le passé, il a prouvé qu’il était capable. Ces capacités, il les a en lui, ce quel que soit le domaine d’action.
A l’école, et même à distance, s’il veut : il peut… réussir ! Alors, comme avec l’enfant, le thérapeute projette « positivement » l’adolescent dans une situation scolaire, en ciblant une matière de prédilection, un professeur respecté, de manière à ce qu’il retrouve motivation et intérêt à garder le lien avec l’école (« Si tu souhaites exercer tel métier plus tard, cette matière est incontournable… »). En le projetant ainsi dans l’avenir et en l’incitant à se reconnecter à ses rêves, l’adolescent réalise pleinement que l’école peut l’aider à devenir ce qu’il veut devenir.
Le pouvoir de l’art-thérapie pour récréer le lien avec l’école de manière ludique
Caroline Kahn-Saussereau, art-thérapeute, commence généralement par poser des questions simples à l’adolescent sur son lien scolaire : « L’école c’est quoi pour toi ? Ta classe, ta prof, tu la vois comment ? ». Elle lui demande ensuite d’en faire un dessin afin de partir de sa représentation de l’école pour comprendre ce qu’il se passe en lui. Ici, le média invite le thérapeute dans le monde de l’adolescent.
Puis, d’autres exercices ludiques peuvent être actionnés :
- Le coaching génératif (qui met en mouvement) : il s’agit de faire évoluer l’adolescent dans l’espace en lui demandant de faire 3 pas en avant et « Là, il se passe quoi pour toi ? Quels ont été les obstacles ? ». Puis, de nouveau 3 pas et « Là, quelles peurs as-tu et quelles ressources aller chercher ? Quelle personne repère ? (un mentor / un oncle ?) » etc.
- Le jeu de rôle, l’ado dans la peau du parent et le thérapeute dans celle de l’ado. L’objectif : le décentrer pour qu’il s’ouvre à ce que le parent peut penser, à ses peurs et ses envies de réussite pour lui.
- Lui faire écrire une chanson sur l’école, façon génération Z, la sienne ! (paroles en rap, en slam, sur une musique qu’il aime) : aller le chercher dans son monde pour le ramener à l’école. La mettre en paroles et en chanson pour qu’il prenne conscience que l’école c’est pour son bien demain, pour l’enrichir.
Nos 4 conseils d’accompagnement, des techniques simples à appliquer avec votre ado en cette période intermédiaire de déconfinement :
1/ Le maintenir jusqu’à l’été dans un rythme, avec une méthode d’organisation
En l’absence (ou quasi absence) d’école, il faut lui créer un cadre régulier avec des repères. Il s’agit alors de l’aider à s’organiser, sans forcer le passage, de lui donner des conseils sans être trop intrusif. Par exemple, lui suggérer de fonctionner avec une to do list ou encore de commencer par le devoir le plus difficile pour garder le léger et inspirant pour la fin, telle une petite récompense.
2/ Face à une difficulté de concentration : se demander « pourquoi ? »
Soit, le sujet ne l’accroche pas, il ne trouve pas d’intérêt ou de sens à ce qu’il fait. Soit, il a trop de choses en tête et son manque de concentration exprime un besoin de faire le vide. Dans ce cas, prendre avec lui un temps de recentrage via un exercice de méditation ou de respiration profonde.
3/ L’inciter à s’aérer et se dépenser
L’école à la maison, sans cours de récréation, avec frère et sœur à côté, surcharge le mental de votre ado. Et davantage encore lorsqu’il est question de cours en ligne derrière un écran, plus consommateur de concentration qu’un enseignement en classe. Il lui faut donc prendre l’air régulièrement pour déconnecter la sphère mentale et se reconnecter à un ancrage terrestre. En ce sens, garder une activité physique (running, musculation, trampoline… que sais-je !) est nécessaire pour qu’il lâche sa tête et revienne dans son corps. La dissociation des deux est d’autant plus importante chez l’adolescent qui, de nature, est souvent mal dans son corps.
4/ L’amener à être plus créatif sans attendre de résultat, juste pour son plaisir (dessin, composition artistique, réécriture des paroles d’une chanson). Là aussi il s’agit de l’aider à sortir du mental (cerveau gauche), à stimuler son cerveau droit (intuition, réceptivité) et donc à rééquilibrer les deux hémisphères.
Selon ce même principe d’équilibre, lier plaisir et apprentissage, fonctionne à merveille ! Par exemple, cherchez ensemble une vidéo sur YouTube qui va évoquer le cours d’Histoire-Géo du jour. Ou faites-en une planche de BD à 4 mains !
En quelques mots, alliez douceur et cadre pour que votre ado avance mais à son rythme. Tenter de l’accueillir comme il est, avec son identité, son entièreté (et non comme vous aimeriez qu’il soit). Acceptez de voir à travers son monde, partez de ses passions, de ses désirs pour redonner du sens aux apprentissages. Alors… vous n’êtes pas à l’abri qu’il reprenne le chemin de l’école avec le sourire !
LA règle d’or : le lien parent-enfant/ado qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige à la maison !
Le maintien du lien ou sa restauration s’il a été coupé est la clé sans laquelle tant de portes, dont celle de l’école à la maison, n’ouvriront vers rien de bon. Ce lien, il se déterre, se recrée, se polit, se sublime de mille et une manières… les vôtres.
La marche dialoguée avec votre enfant/ado en est une…
Prendre l’air ensemble, au minimum pour faire le tour du pâté de maison, est loin d’être superflu. Selon Caroline Kahn-Saussereau, parler du sujet école en marchant stimule différemment le cerveau à bien des égards. La concentration n’est plus entièrement focus sur la discussion, pas de regard face à face jugeant, l’échange en mouvement facilite la liberté de parole… et voilà, l’air de rien, la pression sur la discussion s’évapore dans l’atmosphère.
De retour à la maison, ressoudez-vous autour de rituels…
Dans ce climat anxiogène, où les repères volent en éclat, instaurer quelques rituels rassurants et structurants est primordial. Notamment dans le domaine nutritif avec des repas équilibrés, horaire comme contenu de l’assiette. Et un soir dans la semaine (hors week-end bien sûr) : autorisez le décrochage alimentaire !
D’ailleurs… et si vous faisiez pareil avec les devoirs ?! Le décrochage, événementiel et encadré, pourrait être officiellement accepté une à deux fois par semaine… non ? L’interdit créant l’envie, ainsi on y remédie ! Et c’est un moyen détourné de responsabiliser vos enfants et adolescents… mais chut, faut pas le dire trop fort… 🤫
« L’éducation ne consiste pas à gaver, mais à donner faim. » Michel Tardy, sociologue