Le développement personnel à la rescousse de la balance !

N’en avez-vous pas assez de lire les énièmes conseils à base de « manger mieux, manger moins » et « faites de l’activité physique » pour perdre du poids ? Si c’était aussi simple que cela, alors nous serions tous minces, avec un IMC parfait. Ce que la grande majorité des magazines et blogs oublient de vous dire, c’est que le mental joue un rôle essentiel dans la prise de poids. Le stress et ses hormones, l’inconscient et vos patterns, voire votre enfance et la réaction de vos propres parents face à la nourriture… Tout cela impacte puissamment votre relation à l’alimentation. Dans cet article, nous jurons solennellement que vous ne trouverez pas de recettes détox, de sessions de HIIT à haute dépense calorique ou de recommandations à aller voir un diététicien. Et si nous chouchoutions plutôt votre mental pour (enfin) faire baisser les chiffres de votre balance ? 

Perdre du poids avec le développement personnel, pour booster sa confiance en soi

Lorsque vous avez décidé de perdre du poids, peut-être avez-vous fixé de manière arbitraire un nombre de kilos à faire disparaître : 5, 10 ou même 15 ? Mais si, plutôt que de se concentrer sur ce chiffre, il valait mieux se focaliser sur sa confiance en soi et son image de soi ?

Pourquoi est-ce indispensable ?

Parce que sans travail sur soi, vous pourrez perdre graisse et rondeurs sans vous sentir mieux dans votre peau. Pire, vous pourriez avoir l’impression de ne pas vous reconnaître devant le miroir, de vous trouver toujours aussi gros.sse alors que votre balance clame le contraire. Ce phénomène est beaucoup plus fréquent qu’il y paraît, notamment après une perte importante en très peu de temps. 

Il est indispensable alors de ne pas attendre d’avoir (re) trouver sa taille de guêpe pour prendre soin de soi. Pour se concentrer sur ses qualités, ses ressources, ses forces. Pour devenir la meilleure version de soi-même, y compris dans la tête. 

Comment faire ?

Réapprivoisez votre corps : pensez aux auto-massages, y compris les endroits que vous trouvez les plus disgracieux. Observez le grain de votre peau, les sensations de vos mains qui glissent, leur chaleur. Vous pouvez également tester les massages relaxants, exécutés par des professionnels. Dans tous les cas, le but est de retrouver du plaisir à un contact avec ce corps que les personnes en surpoids essayent souvent de dissimuler ou de contraindre.

Prêtez attention aux mots que vous utilisez : changer votre perception de vous-même passe aussi par le vocabulaire que vous employez quand vous vous regardez dans la glace. Certaines personnes peuvent être extrêmement violentes face à cette image : « Moche, hideuse, grosse vache, sale thon… ». Si c’est votre cas, accepteriez-vous de tels propos de la part de quelqu’un d’autre ? Accepteriez-vous d’entendre cela de vive voix sur l’un de vos proches ? Probablement pas. Alors, restez bienveillant avec vous-même, focalisez-vous sur les parties de votre corps que vous aimez, chérissez-le… Après tout, c’est la seule enveloppe dont vous disposez pour traverser toute votre vie !

Gérer le stress, pour calmer ses envies dévorantes de sucre et de gras

Si la naturopathie a autant de succès dans la perte de poids, c’est parce que cette médecine douce se focalise sur 3 critères : l’alimentation, l’activité physique et le mental. Ce dernier point est aussi essentiel que les deux autres, car apprendre à canaliser son anxiété a une incidence réelle et physiologique sur le grignotage.

Pourquoi est-ce indispensable ?

Vous l’avez sûrement déjà remarqué : lorsque vous êtes stressé, angoissé ou fatigué, vous avez une envie folle de dévorer la tablette de chocolat ou le paquet de biscuits des enfants. Eh bien, il existe une explication biochimique à cette irrépressible tentation ! 

En effet, afin de canaliser ces émotions désagréables, le cerveau va sécréter de la sérotonine, un neurotransmetteur qui, comme son nom l’indique, est notamment responsable de la sérénité. Or, les glucides (les sucres) sont un élément essentiel à sa synthèse et plus le sucre est « rapide », plus le réconfort le sera également.  

Comment faire ?

Instaurez une routine antistress : vous ne pourrez jamais empêcher votre cerveau de diffuser son appel virulent au sucre, aussi devrez-vous vous attaquer à la source du problème, le stress. Vous pourrez alors choisir une ou plusieurs techniques de développement personnel comme la relaxation ou la sophrologie. Pourquoi ne pas l’intégrer dans votre Miracle Morning si vous êtes un adepte ? Ou tout simplement dédier un créneau de votre agenda à votre bien-être mental ? C’est peut-être l’occasion de tester les séances en visioconférences de Zen-people pour y trouver le thérapeute pour vous accompagner (beaucoup plus pratiques que de se rendre en cabinet !).

Testez le yoga du rire : en cumulant la puissance apaisante de la respiration aux rires sans raison, ce type de yoga, loin du traditionnel Hatha, peut être un allié redoutable pour lutter contre le stress. Des études cliniques à l’Université de Graz en Autriche et à Bangalore en Inde, ont prouvé que le rire, qu’il soit forcé ou spontané, diminue nettement le cortisol et l’adrénaline (les principales hormones de stress) dans le sang. 

Comprendre ses patterns, pour éviter la nourriture émotionnelle

Comment définiriez-vous votre relation avec la nourriture ? Si certains ne voient en l’alimentation qu’une source d’énergie, pour d’autres, cela peut être plus flou ou complexe. Et c’est à cause de cette vision particulière que, petit à petit, peuvent s’installer des habitudes contre productives pour la perte de poids.

Pourquoi est-ce indispensable ?

Si nous pouvions manger uniquement pour satisfaire la faim, tout serait beaucoup plus simple. Notre corps trouverait l’équilibre parfait entre dépenses énergétiques et apports caloriques pour un poids de forme idéal. Mais beaucoup de personnes ont tendance à manger pour répondre à une émotion comme la tristesse ou l’anxiété, ou une sensation telle que la fatigue. Certains utilisent même la nourriture en tant que récompense : j’ai réussi à courir 5 kilomètres, ça mérite bien un petit quelque chose à la boulangerie du coin

Cela peut venir de l’enfance : des parents qui offrent une glace ou un bonbon parce que l’enfant a été sage ou pour qu’il arrête de pleurer, des parents qui forcent leur bambin à terminer une assiette, car d’autres meurent de faim à l’autre bout de la planète… Mais pas toujours. Et il sera important d’en identifier la source pour pouvoir y remédier. 

Être un mangeur d’émotions n’est en soi pas problématique. C’est lorsque la nourriture émotionnelle est mise en place pour ne pas penser à l’émotion qui se cache derrière qu’elle le devient. 

Comment faire ?

Méditez : la méditation de pleine conscience peut être utilisée de deux manières complémentaires. En séance quotidienne, elle peut vous aider à comprendre votre relation actuelle à la nourriture. Mais vous pouvez également l’intégrer dans tous vos gestes liés à l’alimentation (cuisine, repas). Peut-être redécouvrirez-vous ainsi le plaisir de préparer un plat et de le manger, les goûts et les différentes textures, le sentiment de satiété, etc.

Mettre en place de nouvelles habitudes grâce à l’hypnose : parce que la nourriture émotionnelle est une réponse inconsciente face à certaines situations précises, l’hypnothérapie peut être redoutable pour y remédier. Avec votre praticien, vous pourrez déconnecter cette « réponse toute faite » et en instaurer une nouvelle, plus saine pour vous. Avec cette solution, pas d’effort à fournir, pas de contrôle sur vous-même à avoir. Car rien de mieux pour craquer encore et se réfugier dans la nourriture (et culpabiliser derrière) ! Cette technique peut également être utilisée pour reformater certaines habitudes liées à l’enfance et l’éducation.

Avec la méditation, C. a redécouvert certains aspects de son enfance : sa maman qui se cachait le soir pour manger une cuillère de Nutella, son papa qui l’obligeait à finir son assiette même lorsqu’elle n’avait plus faim. Tout est devenu plus clair : voilà pourquoi elle répugnait à jeter d’éventuels restes, voilà pourquoi elle avait plus tendance à s’empiffrer en étant seule que quand son compagnon était à la maison. Le savoir était une chose, mais changer ses habitudes ancrées par des pensées limitantes inconscientes en était une autre. Elle s’est alors tournée vers un hypnothérapeute spécialisé dans la perte de poids. En quelques séances, elle a pu retrouver une relation plus saine avec la nourriture… et ne se sent plus obligée de terminer son assiette !

Bon à savoir :

Au-delà du mental, une prise de poids peut également être liée à un souci de santé ou à un traitement médicamenteux (à base de cortisone par exemple). N’hésitez donc pas à vous rapprocher de votre médecin traitant. Enfin, en cas de TCA (troubles du comportement alimentaire), il est d’autant plus important de privilégier une approche psychologique plutôt qu’alimentaire. Et pour cause, l’anorexie mentale, la boulimie nerveuse, l’hyperphagie boulimique sont des maladies qui nécessitent le suivi d’un psychologue spécialisé.

En résumé, quel que soit le nombre de kilos que vous souhaitez perdre, la bienveillance doit faire partie de votre plan d’action, chaperonnée par le développement personnel qui peut vous être d’une grande aide. Sur Access de Zen-people, retrouvez de nombreux hypnothérapeutes, sophrologues et naturopathes, prêts à vous accompagner.